Monseigneur Dominique Rey
Né le 21 septembre 1952 à Saint-Étienne (Loire), fils de Joseph Rey, typographe, et de Madame, née Marie Périer, Mgr Dominique Rey est le dernier d’une famille de sept enfants, dont quatre filles. Une de ses soeurs est religieuse. Un frère est diacre permanent.
Mgr Dominique Rey a suivi sa scolarité primaire et secondaire ainsi qu’une année en Droit-Economie à Saint-Étienne.
De 1972 à 1975, il prépare une licence et une maîtrise en économie politique à Lyon puis il entre à l’école nationale des impôts à Clermont-Ferrand où il obtient un doctorat en économie fiscale.
De 1975 à 1976, il est coopérant au Tchad, au ministère des finances comme conseiller fiscal pendant 18 mois. En même temps, il enseigne le droit à l’université de N’Djaména.
A son retour en France, il travaille à la direction générale des impôts, au ministère des finances et à la direction de la prévision.
En 1979, il est accueilli au couvent de l’Annonciation chez les Dominicains, dans le cadre d’une maison de formation de la Communauté de l’Emmanuel. Avec d’autres jeunes de la communauté de l’Emmanuel qui portent le même projet de vocation, il y est accueilli par le père Pierre Baffin (actuel évêque de Metz) et le père Albert-Marie de Monléon (actuel évêque de Meaux).
Il suit des cours à l’Institut catholique de Paris où il obtient une licence en théologie et un diplôme en droit canonique.
Le 23 juin 1984, à Notre-Dame, le cardinal Lustiger l’ordonnait prêtre pour le diocèse de Paris, membre de la communauté de l’Emmanuel.
Il est successivement aumônier du lycée Stanislas (1984-1985), vicaire à la paroisse Sainte-Marie des Batignolles à Paris 17° (1985-1986), Supérieur des chapelains à Paray-le-Monial dans le diocèse d’Autun et directeur des pèlerinages de ce sanctuaire (1986-1988), (il y crée le festival artistique Magnificat qui, deux ans de suite, en 1987 et 1988, réunit des centaines d’artistes, chrétiens ou non, et plus de 20 000 personnes) prêtre accompagnateur des séminaristes et des prêtres de l’Emmanuel (1988-1995).
En 1992, il lance les rencontres sacerdotales "Demain, quel(s) prêtre(s) ?" qui réunissent chaque année plusieurs centaines de prêtres à Paray-le-Monial.
En 1995, le cardinal Lustiger le nomme curé de la paroisse de la Sainte Trinité (9°). II devient directeur du Centre Trinité (centre de formation à la vie chrétienne : 2 800 auditeurs) et responsable du Bistrot du Curé, à Pigalle.
En 2000, Mgr Rey est nommé évêque du diocèse de Fréjus-Toulon, diocèse de 900 000 habitants (... et près de neuf millions de touristes chaque année) qui compte plus de 350 prêtres (dont 125 ont moins de 55 ans), 12 diacres permanents, un vingtaine de laïcs salariés et 35 séminaristes (3 ordinations en moyenne chaque année).
Mgr Salvatore FISICHELLA – dit Rino Fisichella
Né dans la province de Lodi, Rino Fisichella étudie au Collegio San Francesco, des pères Barnabites, à Lodi. Il est ordonné au sacerdoce à Rome par le cardinal Poletti le 13 mars 1976.
En 1980, il a effectué un travail de recherche sur Hans Urs von Balthasar.
Nommé en 1994 recteur de l'église de Grégoire de Nazianze, paroisse de la Chambre des députés, il est nommé évêque auxiliaire du Diocèse de Rome le 3 juillet 1998. Il reçoit la consécration épiscopale du cardinal Ruini, cardinal-vicaire de Rome, le 12 septembre de la même année.
Il est alors élu président de la commission diocésaine pour l'œcuménisme et le dialogue interreligieux et œuvre au sein de la congrégation pour la doctrine de la foi et la congrégation pour les causes des saints.
Mgr Fisichella à Lodi, en Place Ospitale, en 2006.
Il collabore à la publication de l'encyclique Fides et Ratio en 1998.
En 2002, il devient recteur de l'Université pontificale du Latran où il enseignait précédemment la théologie fondamentale.
Il est intervenu en faveur de la paix lors de l'affaire des caricatures de Mahomet. Il avait entretenu des relations cordiales avec Oriana Fallaci. En 2005, il a célébré le centième anniversaire de la publication du catéchisme de saint Pie X.
Le 17 juin 2008, il est promu archevêque à l'occasion de sa nomination comme président de l'Académie pontificale pour la vie.
Le 30 juin 2010, le pape Benoît XVI le nomme à la tête d'un nouveau dicastère, le conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation chargé de promouvoir l'évangélisation dans les pays catholiques qui se tournent vers la sécularisation.
Devise épiscopale :
« Viam veritatis elegi » (« J'ai choisi la voie de la vérité »)
Dicastère sur la nouvelle évangélisation (extrait de la Croix)
Benoît XVI crée un nouveau dicastère pour la nouvelle évangélisation
Le pape a annoncé la création d'un nouveau Conseil pontifical tout spécialement en charge de la nouvelle évangélisation
Benoît XVI, depuis le début de son pontificat, ne cesse de faire part de sa préoccupation quant à la situation de la foi dans les pays d'ancienne tradition chrétienne. Ses récents voyages en ont témoigné, à Prague, au Portugal, à Chypre. L'éclipse de Dieu est pour lui le défi majeur de ce début de troisième millénaire.
C'est pourquoi il vient d'annoncer, lors des vêpres de la solennité des saints Pierre et Paul, célébrées en sa présence ce lundi 28 juin à Saint-Paul Hors les Murs, la création d'un nouveau Conseil pontifical. Sa feuille de route est ainsi tracée : « Promouvoir une évangélisation renouvelée dans les pays où a déjà résonné la première annonce de la foi et où sont présentes des Eglises d'antique fondation, mais qui vivent une sécularisation progressive de la société et une sorte d' « éclipse du sens de Dieu », qui constitue un défi à relever par des moyens adéquats pour proposer à nouveau la vérité éternelle de l'Evangile du Christ. »
Cet événement, rare dans l'histoire de la Curie romaine, se fonde pour le pape dans une véritable généalogie de l'évangélisation. Pour Benoît XVI, l'Eglise ne se conçoit que missionnaire. Dans son homélie, il rappelle que « la figure de Paul, sa personne, son ministère, toute son existence et son dur travail pour le Royaume de Dieu sont intégralement dédiés au service de l'Evangile . »
"UN SERVICE RENDU À TOUTE L'HUMANITÉ"
Puis, il se situe dans le sillage de Paul VI, rappelant le synode de 1974 sur l'évangélisation du monde contemporain, puis l'exhortation apostolique « Evangelii nuntiandi » qui débutait ainsi : « L'effort pour annoncer l'Evangile aux hommes de notre temps, exaltés par l'espérance mais en même temps travaillés souvent par la peur et l'angoisse, est sans nul doute un service rendu à la communauté des chrétiens, mais aussi à toute l'humanité. »
Benoît XVI se dit « frappé par l'actualité de ces expressions », qui traversent tout le concile Vatican II. Longuement, il a rappelé comment Jean-Paul II a représenté « in vivo » la nature missionnaire de l'Eglise, par ses voyages et surtout par son insistance à appeler à une « nouvelle évangélisation » . Celle-ci doit être « nouvelle dans la recherche des modalités qui correspondent à la force de l'Esprit-Saint et seront ajustés aux temps et aux situations, et nouvelle parce que nécessaire dans les pays qui ont déjà reçu l'annonce de l'Evangile. »
Revendiquant cette « hérédité », le pape diagnostique les difficultés de notre époque : « Les défis de l'époque actuelle sont certainement hors de portée des capacités humaines : défis historiques, sociaux et à plus forte raison spirituels. » Il poursuit : « L'homme du troisième millénaire désire une vie authentique et pleine, il a besoin de vérité, de liberté profonde, d'amour gratuit. Dans les déserts du monde sécularisé, l'âme de l'homme a soif de Dieu, du Dieu vivant. » Et il évoque précisément ces régions d'antique tradition chrétienne, où « le processus de sécularisation a produit une grave crise du sens de la foi chrétienne et de l'appartenance à l'Eglise. »
Frère Marc
Cela commence par le récit d’une enfance heureuse, et puis nous voici témoins de cet appel extraordinaire qui conduisit le frère Marc à fonder une communauté monastique nouvelle dans l’esprit de saint François d’Assise.
La bienveillance et les incompréhensions, les obstacles et les merveilles de la Providence émaillent un récit qui touche par sa simplicité.
De charmantes anecdotes en événements décisifs, le lecteur y fait la rencontre d’une kyrielle de personnages attachants, parfois célèbres comme Lanza del Vasto, le roi Baudouin ou le Père Marie-Dominique Philippe.
Mais c’est d’abord l’image d’un monde réconcilié ou en voie de l’être qui nous est ici offerte. Un monde où pierres et abeilles, ânes et hommes, colombes et femmes cohabitent fraternellement, un monde où les saints d’Orient et d’Occident d’Occident illuminent les heures de prière et de travail, de fête et de repos.
Ce livre nous fait découvrir que s’accomplit, dès ici-bas, la promesse divine: « Voici que je fais un monde nouveau: il germe déjà,ne le voyez-vous pas ? »
"En lisant cette « Histoire d'un appel », il faut se laisser attirer par la fraîcheur de cette aventure. Car là où l'Évangile retrouve sa fraîcheur, l'Esprit Saint est à l'oeuvre."
Extrait de la préface de Frère François, de Taizé
A douze ans, je découvrais une petite cabane cachée. Pendant plusieurs années, seul, comme un scout, je bricolais, priais, découvrais l'Eglise. Quinze ans après, je faisais des voeux dans les mains de l'évêque de Namur. L'espérance qui brûlait mon coeur : donner à l'Eglise une petite fraternité, quelques frères et soeurs dociles à l'Esprit Saint qui vivraient dans la douceur et l'humilité pour répondre aux appels de l'Eglise et de notre temps, qui annonceraient Jésus, le témoigneraient dans l'unité et la prière et par l'humble travail de leurs mains.
30 ans après cet engagement, 31 frères moineaux et 8 soeurs mésanges me sont donnés. Le nom de "moineau" parce que nous ressemblons à des moines apôtres, nous prenons de manière régulière notre envol pour évangéliser le plus directement possible en tout lieu. Cette vie religieuse est donc toute imprégnée par la contemplation, la vie fraternelle et la mission. Nos journées sont rythmées par la prière, l'accueil et le travail manuel que nous essayons de favoriser. Le travail de nos mains nous enracine dans le réel et nous ouvre à l'émerveillement de la création. Par l'étude, nous tenons à recevoir une formation solide et spirituelle pour former des petits frères "tout terrain" dont certains pourraient devenir prêtres selon l'appel et les besoins de la mission.
L'Eglise à aimer
De la prière et la communion fraternelle, nous essayons de déborder dans la mission. Notre grande joie est d'annoncer Jésus et de faire aimer son Eglise en nous convertissant à l'Evangile, en suivant l'exemple vigoureux de saint François et la petite voie de sainte Thérèse qui nous aident à vivre dans un abandon à la Providence.
Des disciples ardents
Cette évangélisation, nous l'accomplissons spécialement auprès des jeunes et des familles afin que l'Esprit donne à l'Eglise de jeunes saints, des disciples ardents. Régulièrement, nous vivons des temps d'itinérance dans les villages, les écoles et les paroisses, là où nous sommes appelés. Nous allons aussi visiter les familles; c'est une mission qui nous tient fort à coeur pour donner à l'Eglise de saintes familles.
Ce qui peut nous caractériser, c'est :
- le choix d'une simplicité de vie, une sobriété qui laisse un espace à la Providence;
- l'attention à la qualité de la vie fraternelle : lieu de conversion pour que l'amour circule comme dans la Trinité;
- se laisser simplifier par l'évangile et la confiance;
- l'unité par la charité, l'humilité et la fidélité créent beaucoup de possibilités. Humblement, nous voulons aussi nous mettre au service de l'unité là où le Seigneur nous envoie. Ce qui nous importe, ce n'est pas d'être de telle ou telle tendance, mais de vivre l'évangile et l'amour de l'Eglise avec audace, et de ne pas perdre son temps dans des querelles inutiles, afin que "l'Amour soit aimé".
Le nom "Fraternité de Tibériade"
Le récit de la marche de Pierre sur les eaux m'a guidé dans le choix de ce nom. Pour moi, suivre le Christ est un appel à marcher dans la foi. Bien souvent, j'avale quelques tasses d'eau bien salées, mais sans cesse, le Christ ressuscité me tire des profondeurs de la mer.
En méditant l'évangile, j'ai perçu combien ce lac et ses rives étaient riches de la présence de Jésus : réponse des premiers disciples à son appel, témoignage de confiance de Jésus qui dort dans la barque malgré la tempête et qui répond à la détresse de ses frères, ...
Frère Marc